Grâce au projet WASH, les goyaviers de Florence Mutambu prospèrent de manière remarquable.

Florence Mutambu (48 ans) fait partie des personnes dont les conditions de vie se sont nettement améliorées grâce au projet WASH de l’Armée du Salut au Kenya. Elle raconte elle-même l’effet que le projet a eu pour elle et sa famille :

J’ai alors entendu parler du projet WASH de l’Armée du Salut au Kenya. Elle finance la moitié des coûts d’une citerne à eau, nous finançons le reste. Comme je voulais absolument participer au projet, j’ai déposé ma candidature. Nous avons été retenus et avons reçu une citerne à eau, ce qui me permet désormais de récolter l’eau de pluie.

Florence lors du travail dans les champs.

De l’eau potable 

La citerne à eau permet à ma famille d’avoir désormais accès à l’eau potable durant toute l’année. Par ailleurs, cela me permet d’abreuver mes poules. Dans le cadre du projet, on nous propose aussi des formations afin d’augmenter les revenus et les sources de nourriture. J’ai fait partie d’un groupe de personnes qui ont été formées à l’élevage de poules. On nous a enseigné comment élever des poules et en utiliser les produits, soit en les consommant nous-mêmes, soit en les vendant. À la fin de la formation, nous avons reçu quelques poules en guise de “capital de départ”.

Les poules aident Florence et sa famille à avoir une alimentation équilibrée, contribuent au revenu de la famille et produisent un engrais précieux pour les champs.

Une qualité de vie meilleure

Les poules ont contribué à améliorer nos conditions de vie. La vente des œufs et des poules me procure l’argent nécessaire pour payer les frais d’écolage de mes enfants. Grâce à la production d’œufs, j’assure une alimentation équilibrée à ma famille. Nous pouvons désormais varier nos menus. Et, en plus de cela, les poules produisent de l’engrais pour fertiliser nos champs.

Florence lors de la construction des latrines permanentes.

De meilleures conditions d’hygiène

Dans le cadre du projet WASH, nous avons aussi bénéficié d’ateliers intéressants sur le sujet de l’hygiène et des toilettes. Ces derniers m’ont sensibilisée à l’importance de boire de l’eau qui a été rendue propre à la consommation. Conséquence de cela : mes enfants n’ont plus de maux de ventre, ce qui nous évite d’acheter des médicaments onéreux pour les guérir. J’ai aussi construit des latrines permanentes pour permettre à ma famille d’avoir un accès amélioré et plus hygiénique à des toilettes. »

Le projet WASH au Kenya : l’accès à l’eau potable et de meilleures installations sanitaires pour plus de 31 000 personnes

WASH est un acronyme qui signifie eau, salubrité et hygiène. Ce projet de l’Armée du Salut au Kenya a permis d’installer 153 citernes à eau, de construire 355 nouvelles toilettes et de prodiguer des cours d’hygiène dans des écoles kényanes. L’eau potable et l’amélioration des conditions d’hygiène réduisent significativement le risque de maladie chez les enfants. Cela améliore la santé et augmente la qualité de vie et les possibilités de développement. En outre, plus de 2300 ménages comme celui de Florence et de sa famille disposent désormais aussi d’une nouvelle citerne à eau.


Le projet comprend aussi la production agricole. De meilleures semences, la remise de petit bétail et diverses formations contribuent à de meilleures récoltes, combattent la faim et assurent des revenus supplémentaires. Ce projet satisfait ainsi nos exigences de soutien global de manière étendue. L’implication de la population locale et la répartition de la responsabilité font que le projet bénéficie d’une bonne acceptation. Ce n’est pas qu’au Kenya que l’Armée du Salut Suisse met en œuvre des projets WASH : elle fait de même au Zimbabwe et en Zambie.

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