Le placement et le suivi socio-pédagogique d’enfants et de jeunes dans un cadre institutionnel constituent un défi particulier et nécessitent que tous les services concernés fassent preuve de beaucoup d’empathie et de tact. Les mineurs peuvent être amenés à vivre hors du cercle familial pour les raisons les plus diverses. Autrefois, c’était surtout les orphelins qui étaient placés dans les institutions socio-pédagogiques. Aujourd’hui, il s’agit plutôt d’une exception. Voici les principales raisons pour lesquelles des enfants et des jeunes séjournent en institution : (6)
- Déficiences physiques ou mentales et troubles comportementaux nécessitant un suivi particulier
- Problèmes familiaux, négligence et/ou violence domestique
- Mesures prononcées en vertu du droit pénal des mineurs
- Échec du placement en famille d’accueil
La durée du suivi par des tiers en institution varie fortement, de quelques jours ou semaines à quelques années. Il est aussi possible d’envisager un séjour semi-stationnaire. Dans ce cas, l’enfant ou le jeune vit partiellement à la maison et partiellement en institution.
Même si le mineur, pour diverses raisons, ne peut plus habiter dans le cercle familial et domestique de façon provisoire ou définitive, sa famille demeure son principal cadre de référence sociale. Il est primordial que l’institution socio-pédagogique qui accueille l’enfant ou le jeune travaille de façon systémique, c’est-à-dire en incluant toutes les personnes de référence (parents, enseignants, assistants sociaux, etc.) dans l’éducation du mineur.
Formes de logement stationnaires pour enfants et jeunes
Le placement stationnaire ou semi-stationnaire d’enfants ou de jeunes peut revêtir trois formes : (7)