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Une maison voisine du site de l'Armée du Salut à Yeni, Myanmar. Image : Armée du Salut Myanmar
La situation sur place est dramatique : des bâtiments sont effondrés, l’alimentation électrique est interrompue et de nombreuses personnes se retrouvent sans toit. Les besoins humanitaires sont immenses. L’aide financière d’urgence de l’Armée du Salut doit permettre de fournir de premières prestations d’urgence, comme de la nourriture, de l’eau potable, des hébergements d’urgence et des soins médicaux pour la population touchée.
L’OMS classe le séisme en urgence maximale
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé le séisme au Myanmar en urgence maximale. Elle estime qu’au moins huit millions de dollars américains sont nécessaires pour apporter une aide médicale aux victimes ces prochains jours et prévenir d’éventuelles épidémies. Dans un appel urgent, l’OMS demande un soutien financier pour répondre à ces besoins.
L’Armée du Salut intervient sur place
Malgré les circonstances difficiles, les équipes locales de l’Armée du Salut au Myanmar fournissent une aide d’urgence sans délai. Dans les régions rurales, ce sont surtout les biens vitaux qui font défaut. Les collaboratrices et collaborateurs de l’Armée du Salut remédient à cette situation rapidement et simplement. Lors de précédentes catastrophes naturelles aussi, l’organisation a pu réagir rapidement et ouvrir ses institutions pour accueillir des personnes en détresse, indépendamment de leur origine et de leur religion.
« Nos pensées et nos prières accompagnent les personnes au Myanmar durement touchées par cette catastrophe. La détresse frappe un pays qui fait déjà face à de grands défis. Grâce à notre aide d’urgence, nous voulons aider rapidement et concrètement. Nous nous tenons solidairement aux côtés de nos collègues sur place, qui accomplissent des choses incroyables dans les conditions les plus difficiles », déclare Daniel Imboden-Burch, CEO de l’Armée du Salut Suisse.
L’Armée du Salut est présente au Myanmar depuis 1915 et y dirige de nombreuses institutions sociales : trois centres de soins de santé, trois foyers pour filles et garçons, deux garderies ainsi que des programmes de promotion du revenu et de subsistance dans 57 communautés.
