Que de questions ! – Jürg Plüss

Quel est votre lien avec l’Armée du Salut ?

Je n’ai un lien personnel que depuis le tournage du clip pour vous, lorsque j’ai parlé avec les collaboratrices et collabo­rateurs de l’Armée du Salut qui étaient sur le tournage. Et naturellement par le biais des brocantes de l’Armée du Salut, que ma famille et moi-même fréquentons assidûment. Surtout celle de Wetzikon, que je trouve super. Autrefois, j’avais plu­tôt un rapport ambigu vis-à-vis de l’Armée du Salut. Je savais qu’elle s’engageait pour une bonne cause, et pourtant, les membres chantants de l’Armée du Salut me rebutaient assez. Peut-être en raison du mot « Armée » et de l’uniforme.

Qu’est-ce qui vous a incité à postuler pour le film publicitaire de l’Armée du Salut pour sa campagne de fin d’année ?

On s’est adressé à moi pour le casting et j’ai pensé : « Pour­quoi pas ? C’est finalement pour une bonne cause. Je ferais cela avec plaisir. » Je n’ai pas une tête à faire de la publi­cité. En tout cas, lors des castings de publicité, je suis le plus souvent éliminé d’entrée. Le rôle de sans-abri dans le film de campagne de l’Armée du Salut semblait mieux me convenir. Ça a marché en tout cas.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu lors du tournage ?

C’était très intéressant de discuter avec les gens de l’Armée du Salut et d’apprendre combien celle-ci est active dans le monde entier et depuis combien de temps elle existe déjà.

Quand avez-vous eu besoin d’espoir pour la dernière fois ?

Dans ma profession, l’espoir est omniprésent. On espère en permanence obtenir le prochain boulot. Ça, cependant, c’est plutôt d’un point de vue égoïste. En principe, l’espoir est tou­jours bon. Il nous fait avancer et nous maintient en vie.

Où le trouvez-vous ?

En me retirant dans la nature, dans les montagnes. Dans tous les cas, dehors en plein air.

Quelle est l’importance de l’engagement social pour vous ?

Cette année, j’ai accompli une formation d’aide-soignant et je travaille à temps partiel dans l’aide et les soins à domicile. Aider les gens et être à leur écoute, je trouve que c’est très gratifiant et noble. De manière générale, cela ferait du bien aux gens d’être plus présents pour les autres et de dépasser leur gêne et leurs appréhensions.

Quelles valeurs marquent votre quotidien ?

Vivre et laisser vivre, le respect et l’amour du prochain, autant que possible.

Comment célébrez-vous Noël ?

Je fête Noël avec ma partenaire et nos enfants. Même si toute la période de l’Avent me déplaît parfois foncièrement avec tout le côté commercial du Black Friday, je ressens Noël comme un moment de recueillement très beau, quand tout ce qu’il y avait à faire est fait et que nous sommes réunis à la maison autour du sapin.

Qu’est-ce que vous auriez depuis toujours voulu faire mais que vous n’avez pas encore pu réaliser ?

Me rendre en Islande, interpréter le rôle principal dans un film musical, même si je ne suis pas fan de ce genre. Passer un été sur un alpage, accompagner un charbonnier ou une charbonnière dans la région de Napf lors de la fabrication du charbon de bois. Il y a tant de choses que j’aimerais encore entreprendre, et je suis convaincu que je pourrai encore en réaliser quelques-unes.

Quels sont vos prochains projets ?

Pour le moment, des représentations en tournée avec une pièce pour enfants, une nouvelle pièce de théâtre et un film de cinéma sont au programme. Et peut-être que nous par­viendrons à nous hisser sur la shortlist des Oscars avec le court métrage « Unser Kind » ; nous figurons déjà sur la longlist. Puis une nomination et un voyage à Los Angeles pour la remise des prix ! Qui sait ? L’espoir fait vivre !