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6 conseils pour aider les personnes réfugiées

Avant de vous lancer, sachez qu’un tel engagement nécessite du temps, un esprit ouvert et de la patience. De petits pas peuvent déjà être d’une grande aide et amener des changements positifs. Merci beaucoup !

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1. Prenez le temps d’entrer en contact

Nouez des contacts dans votre voisinage, qu’il s’agisse de rencontres fortuites ou planifiées. Discuter ouvertement en demandant « Comment allez-vous ? » ou en parlant brièvement du quotidien permet d’entrer en relation. Les échanges personnels aident et encouragent à parler français.

Vous trouverez aussi des interlocuteurs dans des cafés linguistiques, par exemple au Café du Cerf (Neuchâtel), aux Ateliers de français proposés par Caritas (Neuchâtel/La Chaux-de-Fonds) ou dans le cadre d’offres similaires dans votre région. Les tandems linguistiques sont également une méthode éprouvée. Des sites Internet comme Sprachtandem.ch ou Tandem.net proposent des échanges interactifs.

« La langue est le nerf de la guerre si on souhaite vivre dans la dignité en Suisse. C’est une clé qui permet d’ouvrir une porte après l’autre. C’est comme une petite lumière qui brille à travers la fenêtre et qui devient toujours plus grande. »

Nafissa Ahmadi* a trouvé en Suisse un nouveau chez-soi après avoir fui les talibans.
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2. Soulagez le quotidien des personnes réfugiées

La langue est la clé du bonheur. En effet, les personnes qui ne connaissent pas la langue locale sont confrontées à de nombreux défis, par exemple lorsqu’il s’agit de remplir des formulaires ou de comprendre des documents officiels. Proposez aux personnes réfugiées de les aider dans ces tâches.

Vous pouvez travailler bénévolement comme écrivain public ou informer les personnes réfugiées de l’existence de cette offre gratuite. Votre soutien peut considérablement soulager le quotidien des personnes concernées et les aider à gérer des tâches importantes. Vous trouverez des informations sur les services d’écrivain public sur des sites Internet tels que la Croix-Rouge, le Centre de Contact Suisses-Immigrés (Genève) et le Service d’écriture (Bienne) ou en effectuant une brève recherche sur Internet. Il existe certainement des offres dans votre région également.

« Communiquer, rédiger un curriculum vitæ et déposer sa candidature : tout cela n’est pas possible sans la maîtrise de la langue ! Si je n’avais pas suivi ces cours, j’aurais certainement fini dans la rue et j’aurais mendié. C’est pourquoi cela fait sens d’investir dans les réfugiés. Car ils assument aussi des tâches pénibles et peu appréciées, ce qui profite à la population suisse. »

Nafissa*
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3. Investissez dans la formation, pour de meilleures perspectives

La formation est un élément-clé pour l’intégration et donne des perspectives. Beaucoup de personnes ont besoin de soutien pour acquérir de nouvelles compétences, que ce soit dans le cadre de cours de langue, de cours d’informatique ou d’autres offres de formation. Souvent, il n’existe pas de soutien financier pour les cours d’approfondissement. En contribuant à financer ces cours, vous donnez accès à de précieuses possibilités d’apprentissage.

À l’Armée du Salut aussi, nous nous engageons à permettre aux personnes réfugiées d’accéder à d’importantes offres de formation initiale et continue. Grâce à votre don, vous nous aidez à changer la vie des personnes concernées.

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4. Gardez les enfants

Vous pouvez aider des familles en gardant les enfants pendant que les parents suivent des cours de langue ou passent des examens. Pour les familles qui ne peuvent pas compter sur un réseau privé, les jours sans école sont compliqués à gérer. Vous pouvez par exemple garder les enfants et, ainsi, les aider à apprendre le français.

« Notre porte est toujours ouverte. Chaque enfant du voisinage est le bienvenu, lorsque ses parents travaillent ou ne sont pas à la maison. L’inverse est aussi valable : mon enfant est partout à la maison dans le quartier. Lorsque je suis en retard ou s’il y a un problème, je sais que mon enfant est entre de bonnes mains chez nos voisins. Cette mise en réseau libère les parents et le quartier d’un certain stress. »

Nafissa*
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5. Proposez votre accompagnement

Les personnes réfugiées ont besoin d’aide pour trouver leurs marques dans leur nouvel environnement. Accompagnez-les à des activités telles que des repas, du sport ou du jardinage. Rejoignez des initiatives ou des associations locales proposant des offres d’intégration. Selon la langue, le pays d’origine ou la religion, il existe diverses associations dans lesquelles les migrantes et les migrants s’organisent par eux-mêmes. Ces associations proposent souvent des offres d’intégration et de consultation afin de soutenir leurs membres lors de leur arrivée en Suisse. Des informations sont disponibles par exemple sur le site Internet de la ville de Lausanne (Liste des associations de migrants) ou de Caritas (Projet Link, Neuchâtel).

Kind öffnet ein Geschenk
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6. Faire plaisir à Noël aux enfants réfugiés

Depuis 2015, l’Armée du Salut gère en Suisse le programme « Angel Tree ». L’idée est la suivante : les parents défavorisés (très souvent issus de la migration) écrivent les souhaits de leurs enfants sur des cartes. L’Armée du Salut transmet ces cartes à des entreprises de la région prêtes à aider. Le personnel de ces entreprises achète ensuite les cadeaux et l’Armée du Salut en organise la remise aux parents dans les locaux des paroisses salutistes locales. Les parents emballent sur place les cadeaux et les remettent plus tard à leurs enfants. Pour les parents et leurs enfants, il s’agit souvent d’un moment rempli d’émotions.

Si vous connaissez une entreprise ou que vous travaillez dans une entreprise qui souhaiterait participer à ce projet, n’hésitez pas à écrire à la major Nathalie Flückiger-Pellaton, cheffe suppléante du Département de l’Œuvre pastorale de l’Armée du Salut :

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    Nathalie Flückiger

Grâce à votre soutien, vous contribuez précieusement à l’intégration des personnes réfugiées. Chaque échange favorise la compréhension mutuelle et aide à balayer les préjugés. Merci beaucoup pour votre engagement et pour le temps que vous consacrez à cette cause.

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