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À propos de nous : objectifs, manière de travailler et équipe

Développement International

Informations sur nous et notre manière de travailler

Notre objectif : améliorer les conditions de vie des personnes vivant dans des conditions précaires dans le monde entier. Comment faisons-nous donc cela ? Quels sont les avantages de disposer d’un réseau universel comme le nôtre pour notre travail ? Comment nos projets voient-ils le jour ? Et que signifie pour nous la transparence et le fait de rendre des comptes ? Vous trouverez ici des réponses à ces questions et à bien d’autres, ainsi qu’une vue d’ensemble de notre équipe.

Notre vision et notre stratégie

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La coopération internationale évolue continuellement. Nous aussi, car un environnement dynamique exige une manière dynamique de travailler. C’est ce qui nous incite justement à affiner notre vision et à adapter légèrement notre stratégie.
Vous trouverez bientôt ici notre vision et notre stratégie actuelle.
Merci pour votre compréhension !

Global, international et dans la dignité

Pratiquer la coopération au développement est une tâche immense. Car l’aide doit avoir un impact et arriver à bon port.

Lorsque quelqu’un plonge dans la détresse ou la pauvreté, il a besoin de davantage qu’une aide financière. Il faut tenir compte de nombreux aspects : la formation, la santé, le travail, l’environnement social et la spiritualité sont des facteurs déterminants pour soulager la détresse des personnes concernées. Cette interaction complexe empêche souvent le développement des personnes se trouvant dans des situations précaires et vulnérables. L’Armée du Salut en est consciente et, de ce fait, notre aide va au-delà de la satisfaction des besoins fondamentaux. Ce n’est qu’en considérant l’être humain dans sa globalité que nous pouvons élaborer des projets qui aident durablement. C’est ainsi que l’Armée du Salut permet à des personnes vulnérables de vivre une vie autonome et digne et les soutient dans la poursuite de leur parcours de vie.

Il va de soi que notre aide doit être acceptée localement. Elle doit aussi se maintenir à long terme. Nous sommes convaincus que c’est seulement comme cela que des projets peuvent avoir du succès. L’Armée du Salut est présente dans plus de 130 pays ; nous collaborons avec certains d’entre eux depuis des dizaines d’années. Nous nous connaissons et nous faisons confiance. Nous ne devons pas préalablement mettre sur pied une infrastructure onéreuse. Cela nous permet d’agir rapidement et d’économiser des frais. Nous souhaitons que votre précieuse contribution aide les personnes touchées et ne se perde pas en route.

Notre position est claire : avec notre coopération, nous voulons rencontrer les gens et nos partenaires sur un pied d’égalité. Nous ne voulons pas créer de dépendance, mais plutôt donner aux gens les moyens de façonner eux-mêmes leur avenir. C’est pourquoi nous leur demandons de participer activement et nous les responsabilisons.

Transparence et comptes à rendre : davantage que des mots-clés

Nous nous engageons pour une organisation transparente qui doit rendre des comptes (« accountability and good governance »). À cet effet, nous discutons régulièrement avec nos partenaires, pour savoir dans quels domaines nous voulons et pouvons nous améliorer, que ce soit au sein de l’organisation ou dans notre travail de projet. Grâce à des plans d’actions concrets, nous tenons compte des retours, par exemple en mettant en place un financement plus transparent ou un meilleur accompagnement de projet. La question de savoir comment les personnes dans le besoin sur place peuvent nous fournir des retours sur l’aide reçue nous importe. Nous passons chaque nouveau projet à la loupe afin de garantir que seuls les projets les plus appropriés et les plus prometteurs soient mis en œuvre. À la fin de chaque projet, nous menons une évaluation finale externe. Tout cela ne sert pas seulement à apaiser notre conscience, mais aussi à nous remettre en question de manière critique.

L’Armée du Salut en est convaincue : la transparence renforce la confiance, aussi du côté des bailleurs de fonds et des donateurs. Dans les domaines de la transparence et de la responsabilité, l’Armée du Salut assume un rôle de pionnier.

Lorsque cela doit se passer rapidement : notre aide d’urgence et notre aide en cas de catastrophe

L’Armée du Salut est un mouvement international et est présente dans plus de 130 pays par le monde. Cela comporte de grands avantages pour notre travail et nous permet d’apporter immédiatement de l’aide, même en cas de catastrophe. Nous mettons à profit notre vaste réseau de partenaires, comme par exemple ACT Alliance, et sommes le plus souvent parmi les premiers à fournir de l’aide (p. ex. de la nourriture, de l’eau, des habits et des tentes). Après l’aide d’urgence, nous pouvons directement, conjointement avec l’Armée du Salut locale, débuter avec la reconstruction et, en se basant sur cela, lancer des projets porteurs d’avenir, afin de soulager la souffrance de la population touchée.

En cas de catastrophe ou de situation d’urgence dans l’un de nos pays partenaires, nous le mentionnerons sur notre site Internet et, le cas échéant, nous lancerons un appel de fonds.

Comment nos projets voient-ils le jour ?

Notre planification de projet se déroule en étroite collaboration avec notre partenaire sur le terrain, l‘Armée du Salut locale. Nos collaborateurs dans les pays concernés voient les besoins de leurs semblables quotidiennement et peuvent mettre au point des solutions sur mesure avec les membres de la communauté locale. Cela débouche sur une proposition de projet. Au Quartier Général de l’Armée du Salut Suisse, la personne compétente pour le projet examine la proposition, propose de l’aide, complète le projet si nécessaire et en assure la qualité. Au cours du processus de validation, un projet passe par plusieurs instances.

Le déroulement du projet est fixé par écrit, y compris la planification budgétaire pour toute la durée du projet. Après la phase de validation, le projet peut débuter. Durant sa mise en œuvre, il est continuellement examiné et, si nécessaire, adapté. Si des retards ou des problèmes surviennent lors de sa mise en œuvre, on vérifiera en premier lieu si nos partenaires sur place peuvent les résoudre. Si ces derniers ont besoin d’aide, ils s’adresseront à nous et nous chercherons ensemble une solution.

Les responsables de projet accompagnent étroitement nos projets et vérifient périodiquement les progrès réalisés. Nos partenaires visitent régulièrement les sites de projet et rendent trimestriellement compte de leur état et de leur avancement. L’Armée du Salut dispose aussi d’un système de monitoring et d’évaluation pour chaque projet, comprenant des indicateurs. S’il y a matière à intervenir, nous discutons des éventuelles prochaines étapes avec l’Armée du Salut locale.

À la fin du projet, nos partenaires rédigent un rapport final. De plus, une évaluation externe et un audit externe sont menés.

Échange et coopération : notre réseau

Un travail professionnel et des changements à long terme nécessitent une expertise fondée. C’est pourquoi nous travaillons avec des partenaires dignes de confiance en Suisse comme à l’étranger et nous procédons régulièrement à des échanges avec d’autres organisations actives dans la coopération au développement, pour réaliser nos objectifs et conduire nos projets. Cela nous permet d’améliorer la qualité de notre travail et de nous développer dans un environnement en constante évolution.

À cet effet, nous sommes membre de la « La Communauté de Coopération » (KoGe) ainsi de l’association faîtière « Unité » pour l’échange de personnes dans la coopération au développement. Au sein de l’Armée du Salut internationale, nous collaborons avec d’autres Territoires actifs. Nous sommes cosignataires du Manifeste pour une communication responsable de AllianceSud et participons à la campagne œcuménique de « EPER/Pain pour le prochain ».

En tant que partenaire respecté du domaine de la coopération au développement en Suisse, nous recevons un soutien régulier de la Direction du développement et de la coopération (DDC) ainsi que de différentes institutions publiques comme le Fonds de loterie du canton de Berne, la ville de Zurich, la plateforme « solidarit’eau » et quelques communes ainsi que de diverses fondations.

Vivre concrètement un projet : Le récit de Daw Shwe Lone du Myanmar

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